"Ô mon enfant" se veut un hymne pour l'enfance. Un cri pour la vie. Une dénonciation des guerres et tueries, qui n'épargnent pas même les enfants...
Cette chanson fut écrite en 1982, au lendemain des massacres de Sabra et Chatila, camps de réfugiés palestiniens au Liban.
400 miliciens venus venger l'assassinat, deux jours plus tôt de leur chef, Bechir Gemayel, s'étaient alors infiltrés dans les camps et y massacrèrent, 48 heures durant, à l'arme blanche, entre 1.000 et 5.000 civils : hommes, femmes, vieillards... et enfants !
Pour ce macabre projet, ils furent éclairés durant les 2 nuits qu'a duré le sinistre ouvrage par les projecteurs du camp militaire israélien limitrophe. Les Américains avaient eu vent du massacre en cours, ils ne l'ont pas arrêté.
Cette chanson, écrite au départ en hommage aux victimes de sabra et Chatila, se veut un hommage à l'enfance, à toutes les enfances du monde.
Elle est un plaidoyer pour leur droit à la vie, l'insouciance, la joie, l'accès à l'instruction et l'alimentation. Elle se veut un cri contre la guerre, les armes et l'exploitation des enfants.